Histoire. Le fast casual serait né dans les années 90 aux États-Unis, en opposition au fast-food et à la junk food. C’est l’enseigne de mexican grill Chipotle qui en serait à l’origine. Son fondateur Steve Ells voulait proposer à la fois des produits frais et qualitatifs, un service rapide et des prix raisonnables. En France, ce segment date des années 2000, avec notamment le lancement de Cojean en 2001.
Présentation. C’est le cumul de plusieurs critères qui fait un fast casual. Il y a d’abord le fait que le service – au comptoir, en libre-service, à table ou mix de tout cela – doit être aussi rapide que dans un fast food. L’offre doit être saine, fraîche, qualitative, variée et si possible sourcée. L’idéal est que chacun puisse créer – ou au moins adapter – son repas selon ses envies et son humeur (bases, ingrédients, toppings, sauces maison…). Le prix doit se situer entre le fast-food et la restauration, et le cadre doit être soigné et agréable. Enfin, le lieu doit soigner les services (eau à volonté, wifi rapide, digitalisation…). En fait, ce segment repose sur les notions de bien-être et d’expérience repas. Les enseignes concernées ajoutent parfois des démarches éthiques (locavorisme, agriculture raisonnée, etc.).
Etat des lieux. Ce jeune segment est à la fois en concurrence avec les fast-foods et la restauration tablée. En France, il aurait progressé de 50 % de 2012 à 2016 (CHD Expert). Il est
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