EXTERNALISER SES MURS


Léon de Bruxelles vient de vendre 17 de ses restaurants pour 35 millions d’euros.


Dans les dernières années, l’externalisation des murs s’est développée en solo et cette évolution est liée à la conjonction de deux phénomènes. Le marché du solo est d’abord devenu mature, c’est-à-dire sûr. Les établissements qui sont en place bénéficient d’une certaine visibilité, ce qui rassure les investisseurs. A cela s’est ajoutée une fiscalité plus avantageuse (la loi de finances 2005 a permis sous certaines conditions d’acquitter moitié moins d’impôt sur les sociétés sur la plus value constatée au moment de la vente d’actifs immobiliers) et une volonté de la part des opérateurs de se recentrer sur leurs coeurs de métiers et d’alléger leur bilan.


DE COURTEPAILLE A LEON DE BRUXELLES


Des enseignes comme Buffalo Grill, Courtepaille, Léon de Bruxelles ou Quick se sont, par exemple, mises à vendre leurs murs. «Au début 2006, nous avons lancé la vente de 79 de nos restaurants », indique notamment Philippe Labbé Président du directoire de Courtepaille. Le groupe a cédé les affaires qui étaient les plus faciles à vendre, à savoir les plus sûres et les plus pérennes. «La valeur de la cession a tourné autour de 100 millions d’euros et cette nouvelle ressource nous a permis de nous développer. Nous avons En août 2006, Buffalo Grill a vendu les murs de 128 restaurants, pour 300 millions d’euros, à Klépierre.ouvert 15 nouveaux


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