Arrière-petit-fils de grossistes, Philippe Barbier semblait prédestiné à une carrière dans le commerce de gros, même s’il a eu mille vies avant ! Secrétaire général adjoint de la ville de Roubaix, puis cadre dirigeant chez Bonduelle, il passe plus de 20 ans au sein du groupe Pomona dont il finit par prendre la direction. Avant de devenir en 2018, président de la Confédération des Grossistes de France (alors CGI). Une mission qui lui tient à cœur, pour fédérer, mettre en lumière et défendre les grossistes. Propos recueillis par Pascale Benhaïem-Komlos
« Les grossistes livreurs qui se développent doivent couvrir le territoire tout en gardant un grand ancrage local, c’est cela la force d’un grossiste. »
Philippe Barbier
Vous êtes issu du monde des grossistes ?
Philippe Barbier : Oui, et des deux côtés ! Après la guerre en 1918, mon arrière-grand-père paternel, directeur commercial de la faïencerie de Gien, rachète une affaire de commerce de gros de vaisselle, d’arts de la table, de cadeaux… pour la transmettre à mon grand-père et à son frère. Même si je n’y ai jamais travaillé, j’en ai pris la présidence du conseil d’administration en 1998. Je m’en occupais le week-end pour aider le directeur général salarié qui avait pris la suite de
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