Nouvelles attentes des consommateurs, tarifs surveillés de près, exigence de service et de qualité, diversification des concepts et des canaux de distribution : la restauration commerciale s’adapte et se plie à une conjoncture marquée par la crise et l’après-Covid, auxquels chacun doit s’adapter. Rencontre avec Alexandre Maizoué, qui nous dévoile les directions multiples d’un secteur qui ne cesse de muter. Propos recueillis par Emilie Niel
Alexandre Maizoué
Conseil & administrateur indépendant au sein de groupes,
start-up et acteurs portant la transformation du Food Service
« Nous pensions avoir vécu une crise sans précédent avec la pandémie mondiale. Mais ce que nous imaginions derrière nous est peut-être, finalement, droit devant nous »
Alexandre Maizoué
Une reprise se dessine clairement après-Covid, comment cela se caractérise-t-il ?
Alexandre Maizoué : Nous venons de vivre une certaine euphorie cet été. Tous les segments ont repris des couleurs, avec une année 2022 qui devrait être meilleure encore que 2019. Mais les 1er nuages apparaissent également. Nous évoluons dans une période chahutée, avec très peu de visibilité sur la mutation du marché et des problématiques telles que l’inflation et le recrutement RH. Nous nous trouvons face à beaucoup d’incertitudes en cette fin d’année 2022.
D’après vous, cette reprise en cours pourrait-elle se
voir annihiler par les effets de la crise économique
qui semble
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