En RHD, les alternatives végétales ont le vent en poupe

En RHD, les alternatives végétales ont le vent en poupe
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Le 8 novembre, Circana (ex-NPD Group) dévoilait une nouvelle étude sur les alternatives végétales à la viande servies en RHD. Son constat : leur consommation a augmenté de 48% par rapport à 2019 dans les 5 grands pays européens.


En parallèle, la consommation de protéines animales a diminué : -5% pour le bœuf, -16% pour le porc, ou encore -13% pour le poisson et les fruits de mer. Seul produit enregistrant une hausse, le "haché" : +4% pour le bœuf, +16% pour le poulet et +11% pour le poisson. Les hachés végétaux ne sont pas en reste, puisque leur consommation a augmenté de 90% entre 2019 et août 2023.


Une tendance au flexitarisme


Un chiffre qui s’explique par un comportement des pays européens tendant vers le flexitarisme. En effet, 25% de la population des 5 grands pays européens affirment suivre un tel régime, dont 28% des 18-34 ans. 45% des consommateurs indiquent en outre choisir un établissement hors domicile en tenant compte de sa démarche en matière de développement durable. L’Italie (56%) et l’Espagne (49%) mènent la danse.


« Les produits végétaux, et en particulier les steaks hachés, connaissent une croissance importante sur le marché et devraient continuer sur leur lancée en 2024, du fait de l’amélioration marquée de la qualité, du goût et de la texture des produits végétaux par rapport à ceux proposés il y a seulement quelques années », explique Jochen Pinsker, VP Foodservice Europe chez Circana.


Quelles tendances à venir ?


Circana conclut son étude sur les tendances futures pour les alternatives végétales. Ainsi, en 2024, les dépenses sur le marché de la RHD devraient s'élever à 338 milliards d'euros, soit une hausse de 17 milliards par rapport à 2023. La restauration rapide est le secteur le plus concerné par cette hausse. La part des consommateurs flexitariens devrait augmenter dans les années à venir, portée notamment par la jeune génération. Une telle hausse de la consommation pourrait enfin entraîner une démocratisation de ces produits, entraînant une baisse de son coût par rapport à la viande.


I.E.

 


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