Quel temps pour la restauration ce mois-ci ? À l’image de la météo, le bilan n’est pas forcément réjouissant. En mai, le soleil s’est fait attendre et les journées pluvieuses à répétition n’ont pas favorisé le commerce. À commencer par le business des terrasses qui devrait battre son plein. Adieu apéros, planches, cocktails et autres consommations de snacking ! Et si les ponts de mai ne sont traditionnellement pas très favorables au CHR dans les grandes villes, le CA des régions touristiques aurait dû lui être au rendez-vous, ce qui n’est pas non plus le cas. Là encore, la faute à la météo. D’Hossegor à Trouville, et plus généralement sur tout le littoral français, en mai, le CA du CHR serait même 30 à 40% plus bas qu’en mai 2023 selon l’UMIH.
Le segment des glaces a lui aussi été touché. Malgré de bonnes ventes en février, grâce à des températures clémentes, le printemps morose n’a pas tenu ses promesses chez les glaciers notamment. Cela n’inquiète pourtant pas les professionnels du secteur qui constatent depuis quelques années une vraie désaisonnalisation de la crème glacée. L’an dernier, par exemple, l’été indien fut un booster de CA avec des ventes qui ont atteint des niveaux records en septembre et même en octobre. La glace reste un segment porteur sur lequel les restaurateurs auraient intérêt à miser davantage. Car cette dernière peut se glisser avec originalité dans une entrée
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