Didier Chenet : « Il est essentiel et urgent de revaloriser nos métiers »

LE CHEF

401

Didier Chenet : « Il est essentiel et urgent de revaloriser nos métiers »
Didier Chenet, président du GNI (© A. Thiriet)

Président du Groupement national des indépendants en hôtellerie et restauration (GNI)


Didier Chenet est depuis 15 ans président du Synhorcat, intégré au GNI qu’il dirige aussi depuis sa création en 2014. Le GNI, c’est la 2e organisation représentative des CHR en France. Reconnu par l’État, ce syndicat patronal est au service des hôtels, cafés, restaurants, traiteurs, établissements de nuit et lieux de prestige, indépendants et patrimoniaux. Notre invité du mois évoque son parcours et ses choix, revient sur l’évolution du syndicat qu’il préside, et développe quelques sujets qui lui tiennent à cœur dont le digital, l’emploi et la formation.


Propos recueillis par Anthony Thiriet


Qu’est-ce qui vous a mené à la restauration ?
Didier Chenet : Ma famille n’était pas du métier et j’ai suivi un parcours scolaire classique incluant Sciences Po et une maîtrise de gestion. Bien que n’ayant pas fait d’école de management, j’ai toujours voulu être entrepreneur. Après 2 ans passés au Crédit Hôtelier, j’ai intégré une PME comme DAF pour me former sur le terrain. C’est ce qui m’a permis d’entrer, ensuite, chez Sodexo en tant que DAF de France Entreprise, sa plus grande filiale. C’est là, en 1985, que j’ai eu la chance de rencontrer un homme extraordinaire.


Qui est donc cet homme qui vous a marqué ?
D.C. : Pierre Belon, alors président de Sodexo. Cet homme pragmatique et doté d’une grande


Il reste 90% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous