Des modèles pour le moins novateurs

LE CHEF

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Des modèles pour le moins novateurs

Lancés en Californie avec des entreprises comme Spring ou Munchery, les restaurants dématérialisés ou virtuels n’existent pas physiquement. Ils n’ont ni vitrine, ni table ou chaise et encore moins de serveur. Ils ont pourtant derrière les fourneaux un chef qui propose le même type de prestation qu’un restaurateur. Explications.


Plusieurs jeunes acteurs


Face au succès des restaurants virtuels aux États-Unis, des start-up françaises se sont lancées dans l’aventure avec des business model identiques : livrer en quelques minutes des plats cuisinés par une équipe de professionnels intégrés à l’entreprise. Côté offre, ces restaurants se positionnent sur le même créneau « premium » que les nouveaux acteurs, en misant sur des réalisations « faites maison » avec des produits frais et de saison. 
Parmi les premiers arrivants sur ce marché en France, on peut citer Frichti qui livre midi et soir à Paris. La fondatrice Julia Bijaoui présente son service comme « le supermarché de chez soi où l’on fait ses courses à 21 h ». Tous les plats sont livrés froids avec des instructions de réchauffage si nécessaire. Les frais de livraison sont fixés à 1,50 €.
Zeste est un autre restaurant virtuel parisien, surtout dédié aux soirées. Il cible principalement les professionnels qui travaillent tard. La carte change tous les jours et comprend quotidiennement 2 plats et 2 entrées. La livraison se fait en 20 min.
PopChef fonctionne quant à lui pour le déjeuner et se


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