Envie de goût dans l’assiette sans forcer sur les matières grasses ? Les épices ont tout bon. En GMS comme en RHF, le segment profite de l’engouement pour la cuisine du monde et de la végétalisation des assiettes, avec une nette percée des mélanges. Explications.
Pascale Benhaïem-Komlos avec Lucas Jollivet
La consommation d’épices et d’aromates se porte bien ! Entre 2010 et 2023, une étude de madeinfr.fr estime que les Français ont consommé 35% d’épices supplémentaires. Et les consommateurs ne sont pas les seuls à les plébisciter, les restaurateurs en usent de plus en plus pour relever et assaisonner leurs plats. Une demande des chefs en hausse que 
constate Ducros, filiale française du géant américain des épices McCormick et leader du marché domestique en France : « Le food service représente 25% de nos ventes volumes (KG) en France (75% de nos ventes étant réalisées en circuit B2C/Grand Public), précise Eva Narich, responsable marketing McCormick France, et en RHF, nos ventes ne cessent d’augmenter, avec des progressions annuelles à deux chiffres du segment des épices entre 2023 et 2024. » Ces progressions qui reflètent aussi celles des autres acteurs de la catégorie en RHF prouvent bien le dynamisme du marché. L’une des raisons du succès des épices selon Eva Narich ? : « Elles
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