Le phénomène « speakeasy » poursuit son développement en France. Cachés derrière d’autres activités ou situés dans des lieux peu fréquentés ou des immeubles d’habitation, ces bars sans enseigne ni façade rappellent la prohibition des années 20 aux États-Unis. À Paris, Lavomatic accueille les clients derrière une laverie depuis l’été dernier. Découverte et premier bilan.
Par Anthony Thiriet et Léa Bourdon
Au départ, Marie Saulnier, Yoan Cayzac et Nicolas Scellier (dit Tacos), ont profité d’une opportunité. « Nous ne voulions pas spécialement ouvrir un speakeasy, mais nous sommes tombés sur un lieu qui s’y prêtait », lance la cofondatrice. Les trois associés ne sont pas arrivés dans le secteur en terre inconnue, puisqu’ils viennent de la restauration ou de l’événementiel. Ils ont notamment créé, en 2007, le cabinet Vgroupe Architectes d’intérieur, qui a déjà revisité 10 établissements parisiens.
Avec Vgroupe Cocktails, société de mixologie et événementiel de bar lancée en 2011, ils ont poursuivi leurs projets communs et continué à se spécialiser dans la mode de la nuit. Les trois compères sont liés par une philosophie : « Dans la décoration comme dans le monde de la nuit, il faut exprimer un savoir-faire, et sans cesse innover. Savoir répondre aux attentes
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