Les terrasses se sont invitées dans les débats des élections municipales 2020. Alors que certaines villes ont déjà tranché sur l’interdiction des terrasses chauffées sur le domaine public exploitées par les CHR, des candidats défendent la même idée dans d’autres agglomérations.
Et le débat est notamment plus que lancé à Paris.
C’est en 2006, au lendemain du décret Bertrand interdisant de fumer dans les lieux publics et les lieux de restauration, que les parasols chauffants et les flammes chauffantes ont commencé à envahir les terrasses des CHR en France. Des députés EELV (Europe Écologie – Les Verts) s’y sont opposés dès le début, en vain. En 2011, la mairie de Paris a toutefois voulu interdire l’utilisation des chaufferettes au gaz (au profit de chaufferettes électriques)… mais cette décision a été déboutée par le tribunal administratif. Les règlements de la ville s’appliquant aux terrasses précisaient pourtant déjà que le mode de chauffage ne devait pas générer de gaz polluants.
Depuis, quelques maires se sont saisis de cette problématique environnementale urbaine dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Des municipalités ont sensibilisé les commerçants en les invitant à équiper leurs terrasses extérieures de matériels esthétiques et écologiques limitant l’émission de CO2. D’autres communes ont choisi la voie de l’interdiction totale de terrasses chauffées. Ainsi, au titre de la transition écologique et environnementale, Rennes est devenue en 2020 la 1re métropole française à
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