De l’importance de soigner son éclairage

LE CHEF

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De l’importance de soigner son éclairage
Sylvie Amar DR

Selon le cabinet Label Études, « l’éclairage compte pour 50 % dans la réussite d’une décoration ». Il est donc fondamental de l’harmoniser avec le concept et la clientèle ciblée. Alors que dans un restaurant chic et tablé, un éclairage ponctuel isolant chaque table est souvent choisi, des luminaires plus standards sont recommandés pour un restaurant rapide. « Un bel espace mal éclairé est une catastrophe, une belle assiette mal éclairée l’est aussi ! assène Sylvie Amar. La lumière est le composant indispensable du décorateur qui sculpte les espaces. » La technique du surlignage est particulièrement conseillée : elle consiste à créer des éclairages d’accentuation sur des éléments spécifiques du décor (des plantes, un bar, une série de photos…).
La question de l’éclairage naturelle se pose fréquemment. « C’est une porte d’entrée vers l’extérieur : la laisser filtrer permet de saisir les colorations du ciel, ses contrastes, l’évolution de la météo. C’est important d’un point de vue psychologique », pense Serge Chalmandrier, directeur R&D pour Ecodis. En restauration, « la lumière naturelle s’impose quand l’environnement est exceptionnel ou remarquable, comme un bord de mer ou des montagnes, soulève Sarah Jafarshad. Pour le reste, je suis adepte de la lumière artificielle bien travaillée qui permet une modularité selon les moments de la journée. Personne ne veut une ambiance identique au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner ». David Meyer, responsable marketing et achats chez Sermes Lamdalux, préconise pour sa part


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