CRU à Bordeaux : Une cuisine sans cuisson, raffinée et urbaine

LE CHEF

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CRU à Bordeaux : Une cuisine sans cuisson, raffinée et urbaine
La cuisine comptoir permet à Élodie de garder un œil sur la salle, et aux clients d’apercevoir le travail de production. © M. Buland

La cuisine crue continue de se faire une place en France. Inspirés par leurs goûts personnels et surfant sur la vague japonaise, Jérémie Desbieys et Élodie Pichard ont misé sur la « non-cuisson » au sein d’un « bar à tartares » baptisé CRU… acronyme de Cuisine Raffinée Urbaine, qui définit bien le concept. Visite des lieux et rencontre avec ces entrepreneurs.


Par Morgane Buland


À l’issue d’études de commerce, Jérémie Desbieys a fait route vers Londres et découvert la restauration, en exerçant dans plusieurs Maisons


Les dirigeants ont misé sur des matériaux bruts et conservé les pierres apparentes. © M. Buland

étoilées pendant près de 2 ans. De retour en France, il a travaillé pendant 7 ans pour La Brasserie Bordelaise, une institution de la ville, en tant que responsable de salle et de bar. C’est là qu’il a rencontré Élodie Pichard. « Contrairement à Jérémie, je suis issue du métier », explique celle qui a fait des études de cuisine avec un apprentissage auprès du chef Pierrick Célibert, et enchaîné plusieurs expériences à Bordeaux, tant en cuisine qu’en salle.
L’idée d’ouvrir un établissement ensemble est pourtant venue de Jérémie Desbieys, qui souhaitait se lancer dans une aventure entrepreneuriale.


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