« C’est l’inquiétude qui domine » : Thierry Marx appelle à « muscler » les aides aux professionnels de l’hôtellerie-restauration

« C’est l’inquiétude qui domine » : Thierry Marx appelle à « muscler » les aides aux professionnels de l’hôtellerie-restauration

Interrogé le 22 décembre 2022 au micro de Franceinfo, le patron de l’Umih Thierry Marx a appelé à « muscler » le dispositif des aides aux professionnels de l’hôtellerie-restauration qui peinent à faire face à la montée des prix de l’énergie, des matières premières, ainsi qu’à la pénurie de main d’œuvre.
« C’est l’inquiétude qui domine. L’inquiétude par rapport au coût de l’énergie. Ce poste de dépense a explosé. L’inquiétude par rapport au coût des matières premières qui a beaucoup augmenté, par rapport aussi à la pénurie de personnel qui continue d’exister dans notre secteur d’activité », alerte-t-il.
Dès janvier 2023, Thierry Marx n’exclut pas une hausse des prix dans les restaurants, ce qui entraînerait selon lui une perte de leur clientèle. Aujourd’hui, l’aide de l’État pour faire face à la hausse des prix de l’énergie s’élève à 1200 euros : « C’est dérisoire, on entend bien que l’État a compris le problème, mais, dans les faits, soit les entreprises sont hors critère, soit les aides sont dérisoires et c’est ce qui inquiète largement la profession ».


Faire face à la pénurie de main d’œuvre


Le 6 décembre dernier, un projet de loi présenté à l’Assemblée nationale évoquait la possibilité de créer un titre de séjour pour les « métiers en tension » : une bonne idée selon le patron de l’Umih, mais qui ne sera pas suffisante.
« Nous regardons désormais comment


Il reste 22% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous