« Ce n’est pas parce que c’est la crise qu’il faut arrêter d’investir »

LE CHEF

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« Ce n’est pas parce que c’est la crise qu’il faut arrêter d’investir »

Cadet du couple fondateur de Noura, Ziad Bou Antoun a repris les commandes de cette enseigne de cuisine libanaise, avec ses frères, en 2006. En misant sur l’international et la diversification, avec notamment la reprise de Lina’s en 2013, ils ont inscrit le groupe dans une stratégie de développement douce mais assurée. Réputé discret, Ziad Bou Antoun s’est néanmoins prêté à notre jeu de questions-réponses. Il revient sur son parcours et l’évolution de son groupe et nous fait part de ses opinions sur le secteur.


Propos recueillis par Alexianne Lamy


Alexianne Lamy : Qu’est-ce qui vous a mené au secteur de la restauration ?
Ziad Bou Antoun :
Mes parents ont créé Noura il y presque 30 ans. J’ai toujours vécu dans l’univers de cette entreprise familiale. Étudiant, j’ai fait un master en finances, puis un autre en droit spécialisé en fiscalité internationale, avant de travailler dans un cabinet de conseil. En 2006, mes frères Paul et Walid ont rejoint la société. J’ai alors senti que Noura évoluait et qu’il y avait de vraies opportunités.
Nous avons repris l’entreprise familiale ensemble. À cette époque, il n’y avait aucun plan de développement. Nous avons alors commencé à dessiner une stratégie, avec comme premiers temps forts l’ouverture de Noura Val d’Europe, notre 6e établissement, en 2006. C’était aussi le temps des premières discussions pour le contrat de restauration avec l’Institut du Monde arabe et de la centralisation de la production,


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