Bistrots Pas Parisiens : top départ pour Micheline !

Bistrots Pas Parisiens : top départ pour Micheline !
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Pas de train-train pour le groupe les Bistrots Pas Parisiens qui vient d’ouvrir Micheline, sa douzième adresse, dans l’ancienne gare de Sèvres (92). Ses atouts ? Un lieu atypique et intimiste, une déco réussie et une carte autour du partage, concoctée par le chef 3 étoiles Gilles Goujon.


Le lieu est chargé d’histoire, puisque Micheline s’est installée dans l’ancienne gare du Pont de Sèvres : inaugurée en 1889 lors de l’Exposition universelle de Paris, cette dernière a traversé les époques. Désaffectée depuis 40 ans, elle a repris vie sous la houlette des Bistrots Pas Parisiens. Après 4 ans de travaux, le lieu a été entièrement refait, et des retards liés aux multiples autorisations nécessaires… Micheline a finalement ouvert ses portes le 18 septembre 2024.


Aux manettes côté décoration, un architecte et Tara Gaouaoui, fille de Hakim Gaouaoui, fondateur et dirigeant du groupe les Bistrots Pas Parisiens. L'objectif ? Préserver le cachet du bâtiment, et notamment tirer parti de ses grandes fenêtres en arc avec vue à 360 degrés sur la Seine et de ses murs en pierre et brique, tout en le transformant et en lui redonnant une nouvelle jeunesse. Boiseries et banquettes en cuir marron patinées confèrent ainsi au lieu une atmosphère cosy et chaleureuse.


Avec en outre un peu partout des objets chargés d’histoire qui racontent celle de Claude Solarz (associé historique des Bistrots Pas Parisiens et ancien grand joueur de polo) : au mur on trouve donc des portraits anciens, chinés à travers la France, des dessins de polo, des portraits d’animaux, encadrés de façon kitsch ou encore des trophées, des harnais ou même des selles ! « Nous avons privilégié les matériaux naturels, notamment le bois et le cuir, explique Hakim Gaouaoui, pour une déco qui reprend les codes de la brasserie, avec en même temps ceux des clubs house, que l'on pourrait retrouver dans un club de polo. »


« Une histoire d'hommes »


La carte est signée Gilles Goujon, chef 3 étoiles et Meilleur Ouvrier de France : « C'est le hasard des rencontres, précise Hakim. Stéphane Rotenberg m'a présenté Gilles, on a déjeuné chez lui dans le Sud. Ensuite, c'est une histoire d'hommes, j'ai apprécié Gilles car grâce à sa grande expérience du métier, il est toujours dans la transmission et le partage. » Dans le cahier des charges du chef, une seule « directive » donc, celle d'élaborer une carte simple et lisible, à base de plats mijotés à partager, pour satisfaire tous les publics. « Nous n'avons pas l'ambition de réinventer la cuisine française, notre cuisine est traditionnelle mais toujours bien exécutée. » Gilles Goujon a ainsi concocté un menu unique, avec deux choix d'entrée, de plat ou de dessert, mais régulièrement renouvelé au fil des semaines et des saisons. La carte s’inspire des grands classiques français avec dans l’esprit d’une table d'hôte, exclusivement des plats mijotés et à partager pour deux personnes minimum. 


Une carte aux petits oignons


« Je me suis fait plaisir avec cette carte de bistronomie, que j'ai créée avec mes fils et avec le chef exécutif du groupe Yoanne Flament, raconte Gilles Goujon. Dès qu’Hakim m'a dit vouloir monter une carte de cuisine traditionnelle autour du partage, cela m'a immédiatement parlé, cela fait 15 ans que j'avais envie d'un concept comme celui-ci. » Au bistrot Micheline, on va donc manger un vrai bon coq au vin, avec une belle sauce, une blanquette réalisée avec du paleron ou de l'épaule mais aussi des plats « clins d’œil » à la région agathoise dans laquelle Gille Goujon officie, avec par exemple de la seiche à la rouille ou une tomate pistou, chèvre frais. « C'est comme à la maison avec des plats à partager. On vous invite, vous avez un menu, mais si vous n'aimez pas, on vous propose autre chose. » Pour l'instant, le restaurant est ouvert du lundi au samedi. Une fois les équipes au complet, on pourra y déjeuner ou dîner 7 jours sur 7. « On est plein midi et soir, déclare Hakim. À chaque ouverture, je reste présent pendant au moins un mois pour prendre le pouls de l'endroit, recruter le directeur de l'établissement. C'est chose faite. »


P.B.

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