Thierry Veil, patron de Bagelstein, l’enseigne qui démocratise le bagel en France depuis 2011, s’est d’abord lancé en propre avant d’opter pour la franchise. Puis en 2017, il décide de miser à fond sur la succursale avant de refaire machine arrière. Il nous explique.
Comment est née l’aventure Bagelstein ?
Thierry Veil : Nous avions une idée, celle de faire des bagels en France à une époque où personne ne misait sur ce produit. Nous nous sommes lancés en ouvrant un premier local à Strasbourg, puis un autre. Très vite, des clients traversaient toute la ville pour venir goûter nos bagels. Nous étions déjà un ovni, avec pour ADN de fabriquer nous-mêmes nos produits, avec des ingrédients sains, sans conservateurs ni surgelés. Notre force était aussi de proposer une vraie expérience client. Nous avons conservé toutes ces valeurs, avec un centre de production à Pantin, tout y est fait maison avec de vrais produits, sans conservateurs ni adjuvants et nous livrons l’ensemble du territoire, en J+1 ou J+2.
Puis vous lancez votre franchise…
T. V. : Nos boutiques marchaient très bien mais nous n’avions pas les moyens de financer notre développement. Avec nos 3 points de vente, nous étions suffisamment crédibles pour lancer notre franchise. Cela a très vite marché, notre concept suscitant un
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