Bagels contre Burgers, début de match… quelque peu déséquilibré. Si les premiers affichent une très belle croissance depuis une dizaine d’années en France, le burger reste l’indétrônable leader du snacking. Passé de « roi de la junk food » à « référence de la bistronomie française », il n’a jamais été aussi prégnant dans l’Hexagone. De quoi inspirer son petit frère le bagel
Par Anthony Denay, avec Anthony Thiriet
C’est un duel intéressant entre le mastodonte et son challenger. David contre Goliath, c’est ainsi que s’apparente la relation burgers/bagels dans le secteur. Ultra-dominateur et segment leader, le burger a enregistré 7,4 Mrd€ de CA en 2019 et représente 38 % de part de marché dans l’univers des chaînes, en hausse par rapport à 2018, selon le Panorama B.R.A. 2019*. Il semble tout écraser, ne laissant que des miettes à ses concurrents. Parmi eux, le bagel ne pointe qu’à la 19e place du classement des segments de ce même Panorama*, avec 68,5 M€ de CA et 0,4 % de part de marché, toujours au sein des réseaux.
Deux histoires quasi similaires
Pourtant, rien ne laissait présager un tel fossé lorsqu’on connaît l’historique de ces 2 produits. Popularisé par les Allemands partis du port d’Hambourg pour émigrer aux États-Unis au XIXe siècle, le hamburger présentait l’avantage de
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