Le Premier ministre Gabriel Attal a présenté fin mai les contours de la prochaine réforme de l’assurance chômage. L’une des principales pistes évoquées depuis l’annonce du projet de réforme était le durcissement des conditions d’accès au chômage. Les salariés devront désormais travailler huit mois au lieu de six pour être indemnisés. La durée d’indemnisation est également réduite, passant de 18 à 15 mois.
Catherine Quérard, présidente du GHR, estime que « ces mesures forcent à l’activité et méritent d’être saluées alors que le secteur est confronté à un manque cruel de main d’œuvre, puisqu’il manque entre 200 000 et 250 000 salariés chaque année ».
Le dispositif vise aussi à alourdir la contribution d’assurance chômage des entreprises qui recourent de façon importante à des contrats à durée déterminée. Alors que le gouvernement prévoit de le maintenir et envisage même de l’étendre à d’autres secteurs, le GHR souhaite profiter de l’occasion pour le réviser.
« Les contrats courts et les contrats saisonniers font partie de l’organisation et du fonctionnement des entreprises du secteur CHR qui sont confrontées à de fortes variations de leur activité », poursuit Catherine Quérard.
Le syndicat a ainsi demandé au Premier ministre d’exclure les contrats saisonniers et les CDDU du bonus-malus. Le gouvernement a également été alerté sur les conséquences préjudiciables du dispositif, qui augmente jusqu’à un point la contribution d’assurance chômage des entreprises assujetties, passant de de 4,05 à 5.05% du salaire brut.
T.T.
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