Le 2 novembre, le GNI, le SNRTC ont pointé les insuffisances des mesures présentées par le gouvernement pour venir en aide aux entreprises confrontées à la hausse exceptionnelles des prix de l’énergie. Les 2 organisations professionnelles ont également formulé des propositions.
Le GNI et le SNRTC reconnaissent que les objectifs annoncés correspondent aux attentes du secteur, mais que « le bouclier tarifaire n’est accessible qu’aux entreprises employant moins de 10 salariés, réalisant au plus 2 millions d’euros de CA et équipées d’un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA. Cette dernière condition est inacceptable pour nos entreprises car elle leur interdit le bénéfice du seul dispositif qu’elles jugent aujourd’hui efficace ».
Pour contrer ces défaillances, Didier Chenet, Président du GNI, demande à ce que toutes les PME soient couvertes par le bouclier tarifaire limitant la hausse du coût de l’énergie à 15 % en janvier prochain, et ce « quelle que soit la puissance du compteur électrique ».
Hervé Dijols, Président du SNRTC, propose quant à lui de créer une aide EBE suivant le modèle mis en place pendant le Covid-19. « Nous formons beaucoup d’espoir dans le dispositif d’aides aux entreprises grandes consommatrices d’énergie que le gouvernement veut réviser. Nous proposons de l’ouvrir à toutes les entreprises dont la facture d’énergie représente au moins 3 % de son CA en 2022 et qui subissent une augmentation d’au moins 50 % de sa facture d’énergie. L’aide apportée devrait permettre de compenser la perte subie du fait de l’augmentation du prix de l’énergie. »
Les 2 organisations estiment enfin que « les chefs d’entreprises ont besoin d’un accompagnement simple et efficace. Ils veulent de la transparence, ils veulent de la visibilité ».
I.E.
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