Management RH et traitement des RPS
L’organisation et le management doivent être
pensés pour éviter stress et souffrance au travail À chaque employeur – et le domaine de la restauration ne fait pas exception –, le Code du travail impose une double obligation :
• la prévention des risques professionnels ;
• et la protection de la santé des salariés au travail.
Le problème, pour nombre d’employeurs, est d’intégrer que, d’une part, certains de ces risques sont immatériels, et que, d’autre part, la santé à protéger n’est pas uniquement physique mais aussi mentale. Dans un cas comme dans l’autre, la difficulté tient dans le fait d’appréhender des éléments échappant au réel et à sa matérialité « brute », car relevant du domaine « psy ». Malgré ce, l’employeur se doit d’être vigilant : ne pas se soucier, ne pas prévenir, ne pas détecter, ne pas traiter de RPS peut lui coûter cher, au propre comme au figuré, financièrement s’entend. Car un salarié en état de souffrance psychologique au travail – par le fait de son environnement et de ses conditions de travail – peut saisir le conseil de prud’hommes afin de mettre en cause la responsabilité de l’employeur pour ce motif et obtenir sa condamnation, donc obtenir une indemnisation (souvent coquette). Or cette logique est, mécaniquement, implacable. Elle s’applique, en effet, même en cas de promotion. De sorte qu’un salarié accédant à de nouvelles responsabilités et, pour cette
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