À Marseille, l’emporté ne perce pas mais la livraison se popularise

LE CHEF

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À Marseille, l’emporté ne perce pas mais la livraison se popularise
L’Oli Bé (à g.) et Ouréa, 2 établissements marseillais qui se sont lancés dans la VAE en 2020, avec des résultats distincts et modestes : respectivement 10 % et 30 % du CA habituel. Photos © D T-Radux

Article intégré au Grand Angle de B.R.A. n°415 (janv.-fév 2021) – « VAE, click & collect, dark kitchens : mutations et adaptations sur le terrain »


 


Du côté de Marseille, depuis la re-fermeture de fin octobre, peu de restaurateurs tentent de maintenir le rideau ouvert pour entretenir leur clientèle. Dans cette ville où est née la cuisine de rue française, avec le premier camion pizza en 1962, la street food tire toutefois son épingle du jeu… et règne parfois même en maître, aidée des plateformes de livraison.


Par Didier Thomas-Radux


 


Pour L’hydroxychloroquine du désormais célèbre docteur marseillais Didier Raoult n’a pas plus fait de miracles en médecine qu’en restauration : l’ambiance est bien terne autour du cours Honoré-d’Estienne-d’Orves où, d’habitude, se retrouvent moult touristes et Marseillais dans les nombreux restaurants et bars du quartier. À part le restaurant indien Ashoka, la plupart des établissements de ces rues proches du Vieux Port, d’habitude très animées, sont fermés.


Une offre à emporter pour rester
dans les radars de la clientèle
Parmi les rares lieux ouverts, la récente brasserie 1860 Le Palais, logée dans une aile de la Bourse du Commerce, propose


Jean-David Cohen

des propositions


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