6 mois se sont écoulés depuis le début de ce qui est un cataclysme pour la restauration. Fermetures imposées, confinement de la population, protocole sanitaire strict, distanciation, télétravail… Le secteur vit une année 2020 extrêmement chahutée. En cette rentrée, si certains parlent de « relance », d’autres pensent que les conditions ne sont pas réunies, et insistent plutôt sur la « survie » des établissements.
Voici notre nouvelle synthèse des évolutions et déclarations liées au Covid-19*.
► Par Anthony Thiriet, Sylvain Pagure et Patrick Gérolami
* Entre mi-août et le 20 septembre.
Le 26 août, peu de temps après la finalisation de notre dernière édition, le Groupement National des Indépendants (GNI) était reçu par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Alain Griset, ministre délégué aux PME. Son président Didier Chenet abordait alors la situation économique, financière et sociale des CHR, traiteurs et discothèques, et présentait une fois de plus les propositions de la profession. Après 11 semaines de fermeture forcée et des manifestations professionnelles, sportives ou culturelles annulées, « l’été n’a pas profité à tous », constatait-il. Les difficultés de mobilité en Europe et au-delà ont dissuadé les étrangers de visiter la France. Les annulations de salons, congrès et autres événements se sont enchaînées, créant un marché atone à la rentrée. Selon le
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