Article intégré à « Terrasses : état des lieux en 2022 »
« Nous avions 12 000 terrasses éphémères en 2020-2021, nous en aurons 4 000 max. cette année ! » prédisait au printemps Frank Delvau, président de l’UMIH Paris-ÎdF. Seules 1 600 autorisations avaient été délivrées en avril. Créées à 
la hâte en 2020, les terrasses éphémères avaient envahi Paris pour la grande joie des professionnels et des clients. À la demande d’associations de quartier, la capitale a instauré de nouvelles règles pour réguler ces terrasses estivales, qui s’ajoutent aux 15 000 permanentes. Le nouveau règlement des étalages et des terrasses (RET), adopté en juin, est le fruit d’échanges entre la ville, les syndicats et les associations d’habitants ; avec pour philosophie « d’aider les commerçants, tout en s’attachant à préserver la tranquillité des riverains », selon la mairie. L’installation d’une terrasse estivale doit désormais se faire sur demande expresse. Toute installation avant autorisation est prohibée, et une absence de réponse dans les 2 mois équivaut à un refus. Les mairies d’arrondissements peuvent durcir la réglementation : celle de Paris 9e s’est opposée à certaines extensions, comme celles de Paris 6e sur le boulevard Saint-Germain et de Paris 2e pour les rues de Montorgueil et Saint-Denis. « Le public avait pourtant plébiscité ces terrasses éphémères, qui correspondent au
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