2 faux clichés sur le segment du snacking

LE CHEF

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Le SNARR, l’organisation professionnelle de la restauration rapide, réunit plus de 30 enseignes et 3 500 établissements et représente plus de 70 % de la branche. Outre la représentation et la défense du segment, ce syndicat patronal négocie avec les organisations de salariés sur l’évolution de la convention collective pour faire progresser et renforcer son activité. Fidèle au poste, son délégué général, Dominique-Ph. Bénézet, argumente face à deux « idées reçues ».


« C’est une restauration peu qualitative »


Anthony Thiriet : Sur la plaquette du SNARR, il est indiqué : « En finir avec les idées reçues sur la restauration rapide ». Parmi elles se trouve historiquement le fait que cette restauration ne serait pas qualitative. Qu’en est-il aujourd’hui ?


Dominique-Ph. Bénézet : La plupart des acteurs de la restauration rapide privilégient aujourd’hui l’approvisionnement local et de qualité. 70 % des achats alimentaires du secteur sont réalisés en France, et 25 % en Union européenne. Depuis quelques années, une formation hygiène est obligatoire et nous travaillons, tant avec les réseaux qu’avec les petits établissements, pour qu’ils la comprennent et la réalisent, au bénéfice des consommateurs.
Le SNARR est en veille permanente sur les évolutions réglementaires et la transparence en matière d’hygiène et de
sécurité alimentaire et aide ses adhérents sur le sujet. Nous avons même publié un Guide des bonnes pratiques pour
les entreprises du secteur. Globalement,


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