« Nous souhaitons apporter un ancrage régional à notre offre de restauration »

LE CHEF

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« Nous souhaitons apporter un ancrage régional à notre offre de restauration »

Christophe Girard a travaillé sur le développement d’activités commerciales avant d’intégrer Aéroports de Lyon en 2001. Depuis 2 ans, il est responsable des commerces et services au sein de Lyon-Saint-Exupéry. Bilan et perspectives.


Propos recueillis par Anthony Thiriet


Anthony Thiriet : Comment évoluent les commerces ­d’aéroports ?
Christophe Girard :
Le renforcement des mesures de sécurité a eu un impact très fort sur la façon dont nous concevons les surfaces commerciales au sein des aéroports, et en particulier la restauration. Avant, les voyageurs consommaient surtout côté ville. C’était facile pour les professionnels, notamment pour les approvisionnements et les accès. Mais avec les attentats de 2001 et les tentatives d’attentats dans les avions avec des liquides, les choses ont bien changé : la plupart des restaurants se situent aujourd’hui en zones d’embarquement post-contrôles. Ces dernières années, il a aussi fallu aménager des espaces pour accueillir les compagnies low cost. L’animation commerciale d’un aéroport vit avec les évolutions de réglementation, de législation et d’organisation…


A.T. : Comment justifier le poids des ensembliers ?
C.G. :
Les changements évoqués précédemment peuvent être fatals pour un acteur indépendant. L’avantage avec un ensemblier, c’est qu’il peut compenser les pertes d’un point de vente par les gains d’un autre. Historiquement, les aéroports intégraient des brasseries indépendantes. Les concepts de restauration rapide ont ensuite explosé et les aéroports ont intégré toujours plus de grandes enseignes. Aujourd’hui, SSP, Autogrill et Areas sont dans presque


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