LA TENDANCE PRIVATISATION


La privatisation n’est-elle qu’une mode passagère et superficielle, surtout destinée à un petit marché élitiste des capitales, ou bien est-ce une tendance de fond liée à une évolution du marché et des comportements ? Le débat, ouvert depuis quelques années, semble donner raison à ceux qui prennent cette activité au sérieux bien que les dangers d’échecs ne soient pas négligeables.


La privatisation, au sens actuel du terme, concerne des opérations liées aux entreprises et qui sont centrées sur l’organisation d’un événement. Elles s’attribuent, durant une journée ou une soirée, la totalité d’un établissement qui, normalement, reçoit de la clientèle individuelle. Le marché de l’événementiel a pris son essor il y a plus de quinze ans pour les lancements de nouveaux produits de grande consommation automobile, mode, cosmétique, électronique. Au début, l’axe choisi était de s’approprier un lieu remarquable sur le plan architectural ou historique et d’y apporter les prestations de restauration et de boisson. L’ère des grands traiteurs avait sonné, et ce sont les grosses maisons qui ont bénéficié de cette évolution du marché. Des guides multiples se sont montés afin de répertorier les lieux possibles de création d’événements ainsi que les salles aptes à les recevoir. Mais le marché a continué à s’étendre, et l’événementiel a été mis à la mode pour des opérations plus restreintes et plus ciblées. Parallèlement, les opérations sur des lieux sans cuisine ont aussi montré leurs limites. Difficultés de logistique


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